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Sep 24, 2020

Il y a à peu près un an, en septembre 2019, nous nous retrouvions à FGO – Barbara pour démarrer cette première expérimentation d’un dispositif de mentorat de développement des parcours professionnels des femmes dans les musiques actuelles.

Accompagnées de deux témoins précieuses et bienveillantes, nos marraines de cœur, en les personnes de Tania de Montaigne, autrice, actrice, journaliste et Cécile Offroy, sociologue, l’expérience pouvait démarrer. 14 binômes de femmes qui travaillent, qui créent dans les musiques actuelles, ont été constitués suite à un appel à candidatures. Une femme plus expérimentée, la mentore, écoute, accompagne, soutient une femme plus jeune dans son expérience, la mentorée, et parfois vice-versa !
Mais l’histoire avait commencé près de 6 mois auparavant. La FELIN, fédération des labels indépendants, s’était lancée fin 2018 dans une première aventure de mentorat dans le secteur musical, en direction des entrepreneuses de la musique. Elle a agi en inspiratrice. Les graines du mentorat étaient semées.
Parallèlement, au fil de nos réflexions et échanges avec nos partenaires notamment le ministère de la Culture, la DGCA délégation musique, l’envie a émergé d’agir en complémentarité de cette première initiative. Le soutien de la DGCA nous a permis d’imaginer les grandes lignes de ce programme qui se positionne donc en soutien de parcours professionnels de femmes dans les musiques actuelles, un mentorat de développement de carrière.
Mais l’histoire avait commencé près de 6 mois auparavant. La FELIN, fédération des labels indépendants, s’était lancée fin 2018 dans une première aventure de mentorat dans le secteur musical, en direction des entrepreneuses de la musique. Elle a agi en inspiratrice. Les graines du mentorat étaient semées.
Parallèlement, au fil de nos réflexions et échanges avec nos partenaires notamment le ministère de la Culture, la DGCA délégation musique, l’envie a émergé d’agir en complémentarité de cette première initiative. Le soutien de la DGCA nous a permis d’imaginer les grandes lignes de ce programme qui se positionne donc en soutien de parcours professionnels de femmes dans les musiques actuelles, un mentorat de développement de carrière.

« J’ai eu l’impression que vous aviez inventé une serre et qu’à l’intérieur de cet endroit, on avait pu faire des hybridations. Ça s’était croisé, ça s’était mélangé, dans un endroit où l’on sait qu’il n’y a aucun danger, où l’on peut risquer des choses, les questionner, les éprouver… »

Tania de Montaigne

L’enjeu pour nous était double : travailler sur les parcours professionnels des femmes dans les musiques actuelles, mais aussi travailler sur l’égalité dans ce secteur.
Nous étions parties pour une année de sessions collectives, de rencontres avec d’autres femmes qui travaillent et créent dans les musiques actuelles, d’ateliers, d’échanges, de temps d’introspection et d’analyses de nos pratiques.
Les retours que chacune a pu faire, mais aussi les actions engagées même au bout de quelques mois (oser postuler – même être retenue !, changer de fonction, de structure, envisager une formation, un bilan de compétences, sortir un album autrement, se sentir mieux dans sa fonction, dans son équipe…) parlent d’eux-mêmes !
Bien sûr, ces actions sont du ressort des femmes, mentores et mentorées qui les ont menées, mais elles ont aussi souvent dit « qu’il y avait un peu de Wah ! là-dedans ! ».
Au-delà de la relation souvent réciproque entre les binômes, une vraie vie de groupe, un soutien collectif a également opéré : ça a été un autre cadeau de Wah !

« J’ai observé au fil des sessions de Wah ! comment l’appui du collectif permet de passer d’une expérience personnelle à une expérience plus structurelle, qui permet de déconstruire. J’ai trouvé ça admirable et très fort ! »

Cécile Offroy, sociologue