Rapport d'information, fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes sur le thème « La place des femmes dans l’art et la culture », par Mme Brigitte Gontier-Maurin, Sénatrice.
Dans cet article, Stéphanie Cassilde observe sous l'angle du genre, l'évolution des pratiques culturelles à l'œuvre au Luxembourg. Observe t-on des pratiques très différentes entre hommes et femmes ou, au contraire, des pratiques culturelles similaires ? Par ailleurs, tandis qu’en France l’historique des études sur les pratiques culturelles montre une féminisation de la consommation culturelle (DONNAT, 2005 et 2011), est-il possible d’observer un tel phénomène au Luxembourg ? La diversification des hobbies des résidents et de leurs sorties culturelles entre 1999 et 2009 sert-elle une féminisation
des pratiques comme en France ou un autre phénomène est-il à l’œuvre au Grand-Duché ?
"Cet article a pour source un travail de recherche réalisé en France sur les musiques actuelles (rock, rap, techno, reggae...) et plus généralement sur les cultures urbaines (danse hip-hop, graff, sports urbains tels que skate, rollers, bmx), à partir du constat que ces pratiques sont très majoritairement masculines.[...]Les équipements musicaux consacrés à ces cultures sont en effet contemporains de nouveaux modèles d’architecture urbaine destinés aux loisirs des jeunes, tels que skate-parcs et cités-stades (ou city-stades).L’étude de ces lieux peut contribuer à une meilleure connaissance sociologique du « masculin » pour au moins trois raisons que nous développerons dans cet article…"
Cet article écrit par Yves Raibaud a été publié dans l'ouvrage "Masculinités : état des lieux" dirigé par Daniel Welzer-Lang et Chantal Zaouche Gaudron, édité par ERES en 2011.
"La question du rôle des femmes et de l’application de leurs droits traverse tous les grands débats de notre société : éducation, laïcité, répartition du travail et des richesses, culture... Pourtant, même dans un secteur dont la vocation est d’ouvrir les imaginaires, de susciter la curiosité, il existe une division sexuelle du travail, où certains rôles semblent dévolus préférentiellement à l’un ou l’autre sexe. Dans le domaine artistique le rôle de créateur fut pendant longtemps réservé au sexe masculin, la femme tenant la place de muse, d’inspiratrice ou d’égérie. Les musiques actuelles, et le rock tout particulièrement, ne font pas figure d’exception. Ce secteur "moderne" porte encore de nombreux stigmates des inégalités entre hommes et femmes que nous chercherons à mieux comprendre."
Mémoire réalisé dans le cadre du Master " Direction de projets culturels" - Université Pierre Mendès-France de Grenoble / Observatoire des politiques Culturelles, année scolaire 2010-2011.
Cet article analyse " la représentation du corps féminin noir, notamment dans la musique rap. Il sera particulièrement question des rappeuses et de l’exposition du corps des femmes (celles que l’on appelle les « video girls ») dans les vidéoclips de rap aussi bien aux États-Unis qu’en France, en soulignant toutefois les similitudes et les différences. Dans le contexte socio-historique du rap français vient en effet s’ajouter — à côté de la représentation du corps noir — une autre figure : celle de la « Maghrébine » particulièrement apparente dans un autre type de musique qui a connu la même expérience de réappropriation de la culture musicale
africaine-américaine par une jeunesse postcoloniale en France, à savoir le R&B. "
"Ce travail doctoral consiste en une considération de la nature complexe et ambivalente des relations qui sont tissées entre « culture dominante » (« mainstream ») et sous-cultures contestataires « underground », à travers l’examen du cas de la sous-culture punk, et plus spécifiquement, du cas de la sous-culture punk féministe américaine (sous la forme du courant« riot grrrl » notamment)."
Thèse réalisée par Manon Labry à l’Université Toulouse II – Le Mirail, école doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (ALLPH@)Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, en septembre 2011.
La Fédération Internationale des Acteurs (FIA) est une fédération mondiale de plusde 100 syndicats de 77 pays. Elle a publié ce manuel de bonnes pratiques en 2010.
"Ignorées, méconnues ou parfois même méprisées, de nombreuses femmes ont participé depuis le début du 20ème siècle à la grande aventure de la musique électronique. A l’heure où l’on redécouvre les œuvres des Britanniques Delia Derbyshire et Daphne Oram, ainsi qu’une grande partie de l’électronique primitive des années 50 à 70, voici l’histoire de quelques artistes injustement oubliées."
Article de Yves Leloup, publié initialement dans le magaZine Tsugi (en décembre 2009).
" En quoi l’histoire de l’Éducation artistique des filles croisant l’histoire de l’art et de l’esthétique, et celle de la notion de genre dans ses aspects psychologiques et culturels, nous renseigne-t-elle sur la place des femmes dans le monde de l’art ? Quelle est cette place aujourd’hui dans les débats sur l’art contemporain ? Dans ce contexte, quel peut être le rôle de l’enseignement artistique ? En quoi, par les savoirs qu’il transmet et les modèles identificatoires qu’il propose, contribue-t-il, ou non, à un séparatisme sexué des pratiques artistiques ? ..." Autant de problématiques que cet article explore.
Il est paru dans la revue "Genre & Education" : Former, se former, être formée au féminin" - parue aux Presses Universitaires de Rouen et du Havre Former, se former, être formée au féminin" en 2009.
Prat Reine - Ministère de la Culture, DMDTS, Mission EgalitéS